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1. |
Capharnaum
03:52
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capharnaüm
Dans mon capharnaüm
les ombres grimpantes
louvoient le long des plinthes
sans jamais dire leurs noms
Dans mon capharnaüm
des poupées fuyantes
hantent,
mes désirs enfouis
où j'éconduis ma vie
où sont mes Williams Blake?
où sont mes Williams Munney?
où ai-je donc mis les voiles?
Dans mon capharnaüm
ces sentiments rampants
louvoient, le long des plinthes
sans jamais dire leurs noms
Dans mon capharnaüm
harcelé,
par les lectures venimeuses
que j'arpente
allongé sur mon lit
où j'éconduis ma vie
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2. |
Tête Haute
05:36
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Tête Haute
Si tout tes amours se sont enfuis
Si toutes ses caresses n'étaient qu'illusions
Et que d'égoïsme en mauvaise foi
Tu as tout déchiré , tout détruit...
Si tu as le corps tendu, par l’âpreté
des luttes à mener
Si tout te semble une cause perdue
et que tu ne sais plus à quoi t'accrocher...
je ne connais pas la route, je ne connais pas la voie,
pour te tirer de là...
« Je n'ai fait aucunes promesses de lendemains qui chantent
je n'ai fait aucune promesse de lendemains »
si de toute ta vie , tu n'arrives rien à retenir de beau
que rien ne sert à rien
si loin , si loin des autres
il est toujours temps de compter sur pire
lui ne nous aura jamais déçu.
Gardez la haute
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3. |
Chienne de Garde
04:06
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Chienne de garde
Garde-moi, guette sentinelle,
Dans tes draps, pas plus d’une tire d’elle
Garde à vue sans partage,
Garde à vous, pas d’abordage
Garde fou inébranlable
j’ai le corps qui bouge, la bouche qui tangue
J’peux plus rien éteindre, elle m’a mordu la langue
Garde chiourme de mes nuits
Garde moi au pied du lit
Garde frontière genre autarcie
Garde fou inébranlable
Faut que j’garde la chambre, enfin j'essaie
de ne plus errer vers elle
J’ai l’attraction de l’attirail,
J’ai le bois qui travaille
J’ai les étais qui vrillent
J’ai les étais qui vrillent
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4. |
Mangroves
03:34
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Ruant des deux pieds pour m'extraire
de cette gangue de marais
cage de vases mouvantes
sans rivages
à portée
frayant parmi les nénuphars
sans jamais pouvoir
les toucher
mais des sangsues agrippées
ça des sangsues j'en ai eues
ça des sangsues j'en aurai
j'en aurai
thoses mangroves , are men graves
c'est un endroit où l'on est seul
tous condamnés à s'enfuir
par tout les moyens
aucun espoir
de main tendue
alors on lève les yeux au ciel
on appelle, à en finir
à ce laisser éblouir
ça des lumière j'en ai vu
ça des lumières j'en aurai
thoses mangroves , are men graves
arrivé à bout de souffle
sur la grève, étendu
au milieu de nulle part,
l'air hagard
je m'avoue vaincu
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5. |
Le Bocal
03:20
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J'ai comme l'impression
d'avoir déjà vécu cela auparavant et comme je n'ai plus d'illusions
je me dis que ce n'est peut-être pas tout à fait innocent
le cœur farci d'huile de palme, les doigts gourds et crasseux
il est grand temps à présent de voir que la nuit est entrain de tomber
sur nos faces de rats , sur nos gueules de cons
l'océan est monté, dans une chaleur écrasante
nous étions, à la terrasse du café à siroter, à siroter
nous étions assis là, à regarder le ciel tomber
nous étions bronzés,
nous avions le corps huilé, bien parfumé
nous avions des fûtes griffé, des sacs griffés, les pulls griffés
quand l'océan est monté sur nos gueules de cons
nous nous sommes réfugiés dans nos grosses voitures , mais tout est englouti, mais tout est englouti
sous des centaines de tonnes de flotte, sous des milliers de tonnes de flottes, salée, polluée,
et nous regardons les poissons dans les yeux
ils nous trouvent, une drôle de gueule...
c'est difficile de les blâmer
en même temps , ils se sont pas vraiment bien regardé
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6. |
L'incurie
03:39
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Et qu'en est-il de mon incurie
de mon inconsistance à faire pâlir d'ennui
n'a tu rien d'autre à me dire
qui ne puisse m'écorcher encore
n'as rien d'autre à maudire
un écheveau de tendresse abrasive
un condensé d'amour acide
j'ai tellement appris sur moi
par ta faute
est qu'en est il de mes avaries ?
De ces voies d'eau qui emplissent mes nuits
n'a tu rien d'autre à produire
qui ne puisse m'écorcher encore
n'as rien d'autre à maudire ?
Et de mes élans qui se voulaient avides
quand je me jetais sur toi
tu en faisais des courants d'air.
Des courants d'air
et quand tout ça sera fini
je voudrai quand même te dire merci
j'ai tellement reçu grâce à toi...
de coups bas
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7. |
Frusques
03:35
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8. |
Maddy
05:14
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9. |
Cauchemar
03:20
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10. |
Transmission
03:58
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11. |
Sous le monde
03:19
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Hectory Bordeaux, France
HECTORY, folk blues sombre en français, quelque part entre Tom Waits et Bashung... Une folk rampante en solitaire, [où] Hectory [se] dévoile avec une énergie âpre et retenue, une guitare slide entre les mains et, dans un coin de la tête, l'héritage de lointains souvenirs du folklore western. sortie Novembre 2017 45tours :" No one's waiting for me" ... more
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